Les marges et la rentabilité des écoles de langues

Comment s'en sortir dans un environnement économique plus complexe et avec des marges plus tendues ?

Rentabilité des écoles de langue traditionnels

La rentabilité des écoles de langue à la peine

Les écoles de langues actuelles ont majoritairement été fondées dans les années 1980 et 1990.  Leur modèle fut celui de la formation traditionnelle : cours en groupe, cours individuels. Et ce modèle a fait leur succès pendant trois décennies !

Pourtant, le secteur de la formation professionnelle continue aux langues se porte plutôt mal depuis la fin des années 2000 (sources Linguaid). Cela fait suite à des modifications de l’environnement des affaires : émergence de nouveaux modes de formation (téléphone, cours en ligne) et concurrence directe avec des formateurs dans des pays à bas coût.

La réforme de la formation professionnelle et la rentabilité

Cela est aussi dû aux réformes de la formation professionnelle continue en 2004, 2009 et 2015. Celles-ci ont provoqué la baisse des budgets (-20% à -30%) et des tarifs horaires sous la pression des acheteurs (OPCA – Organismes financeurs de la formation professionnelle continue). Mais aussi une individualisation croissante des cursus sous l’impulsion du DIF puis du CPF et une augmentation des coûts administratifs pour la signature des contrats, leur prise en charge, leur suivi, les certifications qualité, etc.

Linguaid estime qu’il y a eu une baisse de plus de 20% des tarifs en 10 ans, une baisse des chiffres d’affaires globaux de 8,5%, et une baisse importante de la marge nette moyenne, la rentabilité des écoles de langue passant en quelques années de 6% à -0,4%

Réforme formation professionnelle continue

Pédagogie blended et rentabilité

Une Pédagogie blended de qualité

La pédagogie blended est une arme à double tranchant. Mal gérée, les cours en ligne sont décevants et font fuir les stagiaires. Ils ne deviennent un atout commercial que lorsqu’ils sont qualitatifs.  La pédagogie Inversée mise en place par VICTORIA’S English accroit l’effet « d’immersion linguistique » et améliore l’apprentissage de l’anglais sans pour autant provoquer un effet de lassitude. Leur effet sur la rentabilité est double : réduction importante du coût horaire et possibilité de grouper les stagiaires dans des cursus individualisés (cette possibilité est gérée automatiquement par l’ERP du réseau, BENJEE).

Lean management et automatisation

De plus en plus lourdes, les contraintes administratives grèvent les marges des organismes de langue. Les ERP et CRM du réseau permettent une automatisation poussée de ces activités afin d’en réduire le coût. Suivi automatique des heures stagiaires et des heures de formateur ; édition automatique de tous les documents requis pour les actions de formation ; fonctions avancées de gestion de planning ; suivi des paiements et des impayés ; etc. Le centre de formation rentre dans l’ère du Lean Management : faire le maximum avec le minimum de moyens.

Rentabilité et automatisation

Stratégies pour la rentabilité

Stratégies de niche en rapport avec le contexte de l’école de langue

Chaque zone de chalandise ayant ses propres spécificités et son propre contexte concurrentiel, les modèles qui s’appliquent à une école sont susceptibles de défaillir lorsqu’on cherche à les appliquer à une autre. Ainsi le réseau VICTORIA’S English a développé plusieurs modèles de rentabilité qui s’adaptent à différents contextes :  flux importants et faibles marges, flux réduits et fortes marges, focalisation formation professionnelle continue, focalisation CPF, etc.  

Il est important d'en tenir compte lors de la création d'une école de langue.

La dimension économique: omniprésente sans être pesante...

La dimension économique est présente dans le réseau VICTORIA’S à la fois par l’étude préliminaire qui est faite de chaque dossier. Il s’agit de déterminer quel est le modèle économique susceptible de donner les meilleurs résultats dans un contexte précis.

La recherche de rentabilité fait ensuite partie de la vie du réseau : comparaison des modes d’organisation et des ratios chiffrés entre écoles. Visites inter écoles en recherche d’inspiration. Travail en commun lors des réunions du réseau. Un gage de survie dans un environnement toujours plus complexe.

 

En savoir plus : Une bonne nouvelle pour la formation continue, le CPF à 12,50 €