L'anglais, un buffet à volonté

Aujourd'hui l'anglais est partout. Sur internet, sur les smartphones, sur les plates-formes de streaming, dans les études universitaires, dans l'édition, dans les cafés et pubs des grandes villes. Il suffit de se baisser, et il y a de l'anglais. Un véritable "buffet à volonté".

La place du professeur d'anglais, dans ce paysage, est de plus en plus inconfortable. Il demande aux élèves de rester bien sagement assis à leur place. Ils n'ont pas le droit de se servir. Ils doivent attendre patiemment, pendant que le professeur d'anglais ramasse leurs assiettes. Il va ensuite se servir à leur place. Il revient avec quelques morceaux choisis. Ce qu'il considère utile. Selon ses propres règles de diététique. Ses propres goûts, et pas ceux de ses élèves.

Et l'élève dans tout ça? Il voit bien qu'il y a un "buffet à volonté". Il est tiraillé. Se lever, prendre sa propre assiette, faire ses propres expériences ? Goûter un peu de ceci, un peu de cela. Expérimenter. Se tromper peut-être, faire une indigestion d'huitres, une crise de foie par overdose de chocolat. Ce sont des risques, certes. Mais être condamné à rester assis, à laisser autrui dicter sa ligne de conduite, est-ce un destin ?

C'est la métaphore que nous avons développée lorsque Cambridge University nous a invités à donner une conférence. Le thème, l'anglais avec les séries. Le public, leur réseau d'experts. Pour la plupart des professeurs d'anglais comme vous, comme nous, qui ne veulent pas rater le train du vingt et unième siècle.

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